Retrouvez trois de mes textes dans cet ouvrage collectif dédié aux histoires policières très courtes (100 mots) et richement illustré.
Pour acquérir ce superbe travail d'édition, merci de contacter lesrefuses@free.fr
C'est une grande fierté pour un auteur/bibliothécaire de retrouver son livre en bibliothèque.
Interview par Nadine Doyelle pour le groupe Facebook CES SI BELLES LECTURES
https://www.facebook.com/groups/217888716221529/
Auteur des livres :
Chiennes fidèles
Chasse à l’épaulard
Ma vie sera pire que la tienne
La roue tourne
Nadine : Williams Exbrayat, aujourd’hui, te voilà sous les feux des projecteurs. Es-tu prêt à satisfaire la légitime curiosité de tes lectrices et lecteurs ?
Williams Exbrayat : Avec plaisir, Nadine.
Nadine : Tout d’abord, à toi de te présenter d’une façon originale. Âge, passions, rêves, etc.
Williams Exbrayat : je suis un voleur d’expérience, d’émotion, de sentiment, de bout de vie, de lecture ancienne et mon butin forme des livres.
Nadine : Quelle est la raison pour laquelle tu t’es lancé dans l’écriture ?... Attention, pas de clichés.
(L’auteur) : J’ai des histoires en moi et je les excave. J’imagine qu’elles sont un peu universelles et qu’elles peuvent parler à tout le monde sinon j’écrirais un journal intime. La seule raison donc se résume à une forme de nécessité pour moi.
Nadine :
Si tu n’avais pas écrit, qu’aurais-tu aimé faire ?
(L’auteur) : Aucune idée. Peut-être rien. Il y a une injonction à faire. Peut-être que ne rien faire est la clé du bonheur.
Nadine :
Quel est le livre que tu aurais plus que tout aimé écrire toi-même ?
(L’auteur) : Dalva de Jim Harrison pour les personnages, la qualité de l’écriture, l’érudition sans étalage.
Nadine :
Quel est le film qui t’a marqué à vie ?
(L’auteur) : Sous le soleil de Satan et Vang Goh de Pialat qui mettent en scène deux personnages touchés par une forme de grâce douloureuse. J’aime les sentiments complexes ; les personnalités qui souffrent d’un trop plein. La grâce est souvent une croix lourde à porter.
Nadine :
As-tu déjà eu envie d’arrêter d’écrire ? Et si oui, pour quelle raison ?
L’auteur : Les voies de l’édition sont parfois impénétrables.
Nadine :
Quand sais-tu que tu peux écrire le mot FIN ?
L’auteur : Quand je peux plus voir en pâture ce que j’ai écrit à force de l’avoir lu, corrigé, relu, recorrigé.
Nadine :
Dans ton dernier livre, quel personnage pourrait se plaindre de la vie que tu lui as inventée ? Et à l’inverse, lequel pourrait te remercier ?
L’auteur : Tous ont à se plaindre dans Ma vie sera pire que la tienne. C’est le principe même du bouquin. Mettre des personnages mal embarqués dans la vie dans des situations compliquées. Tout est dans le titre. Maddog, le héros de Chiennes fidèles et Chasse à l’épaulard peut me remercier. Par une étrange alchimie, ce personnage immoral, misogyne, intéressé est très apprécié des lecteurs. On me demande régulièrement une suite à ses aventures.
Nadine :
Comment choisis-tu le lieu où se déroule l’histoire de ton roman ?
L’auteur : Pour Ma vie sera pire que la tienne, j’ai pris un lieu que je connaissais : l’Ardèche. Dans Chasse à l’épaulard, c’est la ville de Pau et dans mon prochain bouquin ce sera le Montana que j’ai visité il y a des années. J’aime écrire sur la campagne. Mes derniers romans sont résolument tournés vers les espaces ruraux.
Nadine :
Dans tes romans, est-ce que tu penses que les dialogues sont indispensables ? Et si non, peux-tu développer ?
L’auteur : Les dialogues participent à la dynamique de ma narration. Mes personnages sont bavards.
Nadine :
Es-tu satisfait et serein lorsque tu poses le mot FIN ? Ou bien est-ce que tu trembles de peur ?
L’auteur : Je suis surtout soulagé. Écrire un livre me prend 2 à 3 ans. C’est un processus long, parfois fastidieux, mais le plaisir est là.
Nadine :
Comment écris-tu une dédicace ? Toujours personnelle ou bien basique ? Ou avec un petit dessin ?...
L’auteur : Je ne dessine pas bien, mais j’écris toujours une dédicace personnelle.
Nadine :
Merci pour tes réponses pleines de sincérité. Je te souhaite un très beau succès pour ton prochain roman. Et à présent, si ça te fait plaisir, tu peux à ton tour satisfaire ta curiosité et nous poser des questions, soit à moi, soit à Julie Bossuat ou Adonia Catala. Qu’aimerais-tu savoir de notre trio ?
L’auteur : mesdames, qu’est-ce qui vous pousse à animer une communauté autour des livres et des auteurs ?
Adonia Catala : Williams, la réponse à ta question est simple pour moi. J’aime énormément la lecture, et depuis très longtemps. Il m’a semblé important de réunir des passionné(e)s pour échanger leur ressenti après leurs lectures afin de tenter d’élargir leurs thèmes de prédilection dans l’idée que tous les genres sont dignes d’intérêt, l’essentiel étant de lire. Mais il y a surtout mon intérêt pour les auteurs, la compréhension de leur immense travail qui nous apporte à nous, lectrices et lecteurs, le plaisir de découvrir d’autres mondes, d’autres vies, de nous mettre dans la tête de personnages que nous ne serons jamais et de nous ouvrir aux autres, de gagner en tolérance, de développer notre empathie. C’est pour cela que ce groupe est aussi axé sur la promotion des auteurs, autoédités ou non, pour les remercier de nous offrir le fruit de leur long et patient travail d’écriture qui va nourrir notre imagination. Merci pour cette généreuse interview, Williams. Et un beau succès pour tous les livres écrits et à venir.
Nadine Doyelle : Williams, cela fait 44 ans que je suis une lectrice assidue. Quarante-quatre ans que je m'instruis, que je sors de ma zone de confort, que je vois les choses autrement, que je m'ouvre l'esprit... Car vous auteurs et les auteures, vous nous donnez tellement que c'est naturel de parler de vous, de faire mieux connaître vos écrits et surtout le travail que vous fournissez jour après jour et qui nous emporte dans vos histoires. À chaque page lue, je m'évade, je deviens à tour de rôle un de vos personnages et cela me fait un bien fou ! Voilà pourquoi, je fais ce que je fais pour vous et j'en profite pour tous vous remercier encore et encore pour tout ce que vous nous apportez.
Julie Bossuat : Bonjour Williams, Quand j'ai demandé à Adonia d'être membre dans son "premier" groupe, c'était surtout pour m'enrichir de romans en tous genres, et puis, je ne sais pas, l'accueil, la bienveillance des auteurs, les retours des lecteurs... j'ai eu envie de me montrer en tant que lectrice ! Au fil des ans, je me suis sentie bien, des amitiés sont nées avec auteurs et lecteurs ! Aujourd'hui, j'ai envie de mettre en haut de l'affiche vous, les auteurs ! Et quand Adonia m'a demandé d'être à ses côtés, dans son deuxième groupe de lecture, j'ai eu envie de vous féliciter à chaque sortie de romans, de mettre les liens des romans, mettre des photos, de vous encourager avec mes mots et gestes. D'ailleurs, Williams, c'est dans ce groupe que je t'ai découvert, nous avons échangé et j'ai découvert ta plume qui m'a tout de suite séduite. Merci pour l'interview, elle est aussi riche que toi et merci de te connaitre encore mieux !
Très bonne semaine. »
La minute extrait de Ma vie sera pire que la tienne
"J’ai peur. J’en crèverais tellement j’ai les foies. L’idée de partir en courant au milieu des champs me traverse l’esprit, mais impossible d’abandonner Paulo et Mycose. J’ai la loyauté fidèle. Je m’assois près de Mycose et pose sa tête sur mes cuisses. Il douille salement. Un rictus de douleur défigure son visage glabre et émacié. Je caresse ses longs cheveux filasse qu’il n’a pas lavés depuis des lustres. Paulo s’attaque enfin à la bonne jambe. Je ferme les yeux. Ça me calme. Je repense à cette journée. Elle avait si bien débuté. Je me demande encore comment on s’est fourrés dans un tel merdier."
D'autres extraits : https://www.babelio.com/.../Exbrayat-Ma.../1078087/citations
Bonjour amis lecteurs,
Je vous présente la nouvelle bande annonce de MA VIE SERA PIRE QUE LA TIENNE...
Si vous aimez le pulp, le roman noir, le rock 'n' roll, les chiens alcooliques, les losers magnifiques, regardez le trailer de Ma vie sera pire que la tienne et pourquoi pas, lisez le bouquin !
Merci aux éditions IFS et Kim Nguyen Duy pour le super job.
https://www.youtube.com/watch?v=encdS6DEpAw
"Dès les premières pages j'ai été conquise par la plume ! Directe, vive, percutante. Je note l'énorme soin apporté au phrasé, au vocabulaire (argotique notamment), à la syntaxe parfaite. L'écriture est belle, presque poétique. Et le mélange de tout ça sonne incroyablement juste, avec beaucoup de finesse. Loin d'être paradoxal car jamais vulgaire. C'est formidablement bien adapté à l'histoire et au sujet développé au fil des pages. On est de suite plongé dans un univers sombre, tranchant... dans lequel rien ni personne n'est épargné. Attendez-vous donc... au pire !"
Merci Karen Kazcook
Pour celles et ceux qui veulent découvrir mon atypique Ma vie sera pire que la tienne, la lecture complète de cette chronique de Kazcook est parfaite. Merci à toutes et tous pour vos retours.
https://www.babelio.com/.../Exb.../1078087/critiques/2413284
J'adore écrire des nouvelles.
La roue tourne traite de cyclisme et c'est chez Lamiroy.
Le pitch : Pour David, un cycliste talentueux, mais malchanceux, la victoire lui échappe depuis belle lurette. Pourtant, au détour d'une course de prestige, il se retrouve en position favorable pour la gagne. Mais voilà, cela ne plaît pas à tout le monde. Gagner ou pas, telle est la question !
Un extrait :
Kilomètre 80. Le ciel s’assombrit. Des gouttes commencent à tomber, rendant la chaussée glissante. David reste sur ses gardes. Il a déjà perdu à cause de chutes par le passé. À la sortie de Vongnes, une saloperie de rond-point. David le prend par la gauche, ce quis’avère être un mauvais choix. Un ralentissement se forme devant lui. Il pile et pose un pied à terre. Une chute ! Plusieurs coureurs restent sur le carreau. Impossible pour David de se frayer un passage dans ce fatras de corps blessés, de grimaces douloureuses et de bécanes couchées sur l’asphalte noir et sang. L’autre partie du peloton est passée à droite du rond-point et s’éloigne irrémédiablement. David est piégé. COMME UN CON. Il grelotte, et pour couronner le tout, il ne dispose d’aucun équipier avec lui. Après de longues secondes, il repart sur son vélo en compagnie d’une vingtaine de coureurs. Une grande ligne droite, et la queue du peloton ne ressemble qu’à une infime tache multicolore à l’horizon. À sa grande surprise, deux équipiers l’attendent sur le bord de la route. Ils ne lui disent pas un mot. Ils participent à la chasse. Un peu trop mollement au goût de David qui appuie ses relais sans toutefois se mettre complètement dans le rouge. Il garde son calme. Ne pas paniquer, son leitmotiv ! Se bourrer le crâne de belles images. Il se souvient des paroles de Joël un peu avant le départ de l’étape. La vérité de la course, il n’y a que ça de vrai ! Parfois, elle tourne à son avantage et parfois, le contraire survient. Adaptation. David roule à une belle cadence et s’applique à mettre en pratique ce qu’il sait faire de mieux : s’ou- blier dans l’effort et souffrir sans compter.
https://www.babelio.com/auteur/Williams-Exbrayat/303836
Des extraits, des avis sur mes bouquins...
Retrouvez Ma vie sera pire que la tienne en librairie.
A toulouse :
- Fnac
- Ombres blanches
- Privat
Retrouvez Ma vie sera pire que la tienne à la librairie Ombres Blanches à Toulouse en compagnie d'autres auteurs locaux :
@Benoît Séverac, @Pascal Dessaint et @Céline Denjean. Trop fier.
